Régime de genre et évolution biologique, ou comment le patriarcat s'inscrit dans les corps
23 fév. , 18:50–19:50 (Europe/Paris), Grande salle Tendresse

La biologie évolutive permet d'éclairer le rôle des régimes de genre dans l'évolution des populations humaines, et de sortir l'anthropologie biologique des gouffres conservateurs où elle s'est trop longtemps enfoncée.


cette intervention abordera la façon dont les régimes de genre jouent dans l'évolution biologique et finissent par s'inscrire jusque dans les corps et la physiologie humaine. Le propos est largement basé sur l'ouvrage de Priscille Touraille Hommes grands, femmes petites : une évolution coûteuse. Les régimes de genre comme force sélective de l’évolution biologique mais aussi sur d'autres études. L'intérêt principal de ces études est de totalement annihiler les arguments qui tentent de justifier un ordre social par un prétendu ordre biologique. Ce dernier est en effet le résultat de l'évolution biologique, et l'ordre social joue lui-même un rôle dans cette évolution. On utilisera des outils conceptuels de biologie évolutive et des exemples pris chez différentes espèces animales pour comprendre des questions sociales humaines, et sortir ainsi l'anthropologie biologique des gouffres conservateurs où elle s'est trop longtemps enfoncée. On ne va pas seulement traverser, ni même brouiller la frontière entre Nature et Culture, mais bien la pulvériser.


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